Un marché en mutation accélérée
L’écosystème général de la sûreté évolue en permanence et permet
L’utilisation des systèmes liés à la sûreté augmente considérablement. Ainsi, la demande augmentant, l’offre s’adapte : drones patrouilleurs, contrôle de la température corporelle par caméra thermique dans les lieux publics, détection des poignées de porte contaminées par le biais du contrôle d’accès, etc.
Depuis 2023, les tendances du marché ont accéléré l’adoption de solutions intégrées combinant vidéosurveillance, contrôle d’accès et détection d’intrusion.
CNIL et vidéosurveillance : un cadre réglementaire strict
Cette tendance s’oppose à l’évolution de notre législation notamment sur la vidéoprotection ou sur l’utilisation de la biométrie. Pour exemple, le futur arrêté portant définition des normes techniques des systèmes de vidéosurveillance, attendu depuis des années, sera probablement repoussé au regard de la situation actuelle.
La CNIL continue par ailleurs de rappeler que les dispositifs biométriques doivent faire l’objet d’un encadrement strict, notamment en matière de consentement et de finalité.
La relation entre la CNIL et la vidéosurveillance reste centrale dans la régulation du secteur : toute installation de caméras dans des lieux accessibles au public doit faire l’objet d’une déclaration ou autorisation, en fonction du contexte d’usage.
Vers une interopérabilité renforcée
Par ailleurs, certaines évolutions, souhaitées par les donneurs d’ordre, se font attendre. Celles-ci s’inscrivent dans un écosystème de sécurité globale offrant interopérabilité et évolutivité. La technologie le permet, il reste donc aux acteurs de mettre à disposition des systèmes et produits pour satisfaire la demande. À l’image du protocole ONVIF qui permettra, à terme, d’unifier en IP tous les équipements de sûreté (standardiser la communication et l’interopérabilité entre les produits quel que soit le fabricant).
Le profil ONVIF M, récemment adopté, permet désormais de standardiser l’intégration de dispositifs utilisant l’intelligence artificielle pour la détection d’événements ou l’analyse comportementale.
Des plateformes d’hypervision encore limitées
Cela constitue un début de réponse, mais qui se focalise uniquement sur le domaine de la vidéoprotection. En effet, beaucoup d’efforts restent à faire car les solutions d’hypervision des systèmes de sûreté sont insuffisantes, restrictives car non adaptées à des sites équipés aussi bien en contrôle d’accès, qu’en vidéoprotection ou intrusion.
Des plateformes d’hypervision unifiée commencent néanmoins à émerger, notamment dans les secteurs hospitaliers, les réseaux de transport et les sites industriels sensibles, où l’interopérabilité est devenue un critère central.
L’évolution du marché nous laisse envisager de belles perspectives quant à l’adoption d’interface standardisée et ouverte, qui sera certainement accélérée par les récentes acquisitions des systèmes de contrôle d’accès ou intrusion par les géants de la vidéoprotection.
Face à cette complexité croissante, les solutions proposées par BatiFire permettent de centraliser l’ensemble des informations liées à la sûreté des sites dans un registre numérique unique
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